A plusieurs de la même équipe, piquer un fou-rire. Deux ou trois qui s’approchent pour demander ce qui se passe rentrent dans le fou-rire. Quand on arrive à s’arrêter, il faut s’essuyer les yeux et chacun soupire d’aise.
Arriver à souhaiter bon courage à la personne à qui on a fini par pouvoir parler après avoir tenté de joindre un service administratif pendant trois semaines, après avoir cette fois-ci attendu vingt minutes au téléphone en écoutant une musique épouvantable, après que cette personne ait répondu qu’il était préférable de poser cette question par écrit en dépit du fait qu’on l’ait posée par mail à de nombreuses reprises.
Reprendre la lecture du Journal de Virginia Woolf.
Remarquer que Journal d'une seconde vie et Avec la vieille dame continuent à trouver leurs lecteurs. Cela fait plaisir.
journal d'une seconde vie - Page 2
-
Fou-rire, face à l’Administration, journal de Virginia Woolf, Journal d'une seconde vie, Avec la vieille dame
-
Moisson du 20 mai 2021.
Les acanthes fleurissent un peu partout. Elles sont belles. D’un blanc légèrement teinté de parme. On en rencontre partout où on va marcher. Sont-elles comme les cailloux d’un Petit Poucet ?
Prendre le temps de parler avec quelqu’un confronté à un problème pour tenter de lui expliquer que, bien souvent, si on comprend d’où vient le problème, pourquoi il se pose de cette façon, pourquoi il prend autant d’importance, on a bien avancé pour arriver non pas à le régler mais à mieux faire face. Bien sûr, comprendre ne signifie pas accepter mais, vraiment, ça aide pour faire avec.
Faire sécher le linge dans le vent. Une fois sec, quand on le plie, il sent le soleil.
Dans la forêt, les pins eux aussi ont le parfum de la chaleur.
Remarquer qu’il y a depuis la semaine dernière un nouveau lecteur d’Avec la vieille dame, quelque part… Merci. Et remarquer aussi que Le journal d’une seconde vie a lui trouvé cinq lecteurs en 2021… Un livre dont on a très peu parlé, publié en 2019. Merci aussi à eux.